Dans le cadre du Prix littéraire des lycéens et apprentis d’Ile-de-France, les élèves de seconde 5 ont rencontré Fabienne Raphoz, auteure du recueil de poèmes : Ce qui reste de nous.
La rencontre a eu lieu le 10 février dernier à la médiathèque de Suresnes, partenaire de ce projet.
Voici le retour des élèves sur cette rencontre :
À la suite du prix littéraire organisé, nous avons rencontré plusieurs auteurs de livre que nous avons lus, comme Fabienne Raphoz, une poétesse.
Nous avons étudié l’un de ces livres, Ce qui reste de nous . C’est un recueil de poèmes tournant autour de la nature, des oiseaux et des insectes. Nous lui avons posé des questions pour connaître son avis personnel et son ressenti sur la poésie, la nature et son passé.
Tout d’abord, nous lui avons posé de nombreuses questions à propos de son passé et de ce qui l’a incitée à écrire.
Elle nous a expliqué qu’elle ne considérait pas ses poèmes comme abstraits, mais qu’elle a été imprégnée de poèmes classiques en seconde, lorsqu’elle a dû rédiger une anthologie.
Elle utilise le mot « écrivante » à la place de « écrivaine », pour parler d’elle-même. Ce qui l’a poussée à écrire, c’est de voir le monde s’effondrer autour d’elle.
Elle a également été inspirée par des poètes Américains du XXème siècle, comme George Oppen, ou Lorine Niedecker.
Ensuite, nous l’avons interrogée sur son rapport à la nature.
Elle dit que son amour pour la nature vient de quand elle avait 13 ans. Elle a assisté au naufrage de l’Amoco Cadiz. Les oiseaux étaient plein de pétrole, et elle les a donc soignés. C’est là qu’elle a pris conscience de la fragilité du vivant et que nous, les humains, contribuions à sa destruction, alors que nous en faisans partie.Elle pense que nous sommes une bactérie parmi tant d’autres, mais que pourtant, chacun de nous est unique.
Pour se renseigner sur les insectes, elle lit beaucoup de livres, va oublier ce qu’elle a lu puis ça va ressortir. Elle écrit beaucoup de notes dans ses carnets.Elle n’a pas besoin de s’exiler dans la nature, car elle habite dans un endroit sans bruit humain, elle entend donc aisément les chants des oiseaux, par exemple.
Pour finir, nous l’avons questionnée sur sa manière d’écrire. Dans son livre, Fabienne laisse beaucoup de blanc sur la page, et ses mots sont disposés de manière originale. Elle dit que sa manière d’écrire ne vient pas de quelqu’un, mais que sa liberté est totale et qu’elle va donc se laisser porter par son imagination sur la disposition des mots sur la page.
Elle écrit sur la nature mais parfois même sur des personnes. Par exemple, dans la chapitre « Naturantes », on trouve une réplique de Marilyn Monroe dans le film « les Désaxés ».
En résumé, Fabienne Raphoz est une poétesse très proche de la nature. Pour écrire, elle puise son inspiration dans diverses choses. Elle a une grande connaissance de la nature. Ainsi, en venant nous voir elle avait reconnu plein d’oiseaux par leur chant, dans la rue.
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